Morhange (Moselle)

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Morhange
Rode
Morhange (Moselle)
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Blason de Morhange Rode
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie
Maire
Mandat
Christian Stinco
2020-2026
Code postal 57340
Code commune 57483
Démographie
Gentilé Morhangeois
Population
municipale
3 377 hab. (2021 en diminution de 3,07 % par rapport à 2015)
Densité 220 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 31″ nord, 6° 38′ 45″ est
Altitude Min. 221 m
Max. 305 m
Superficie 15,38 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Morhange
(ville-centre)
Aire d'attraction Morhange
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Sarralbe
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Morhange
Rode
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Rode
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Morhange
Rode
Liens
Site web morhange.fr

Morhange [mɔʁɑ̃ʒ] est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Morhangeois et sont au nombre de 3 484 en 2015.

Historiquement et culturellement située en Lorraine, Morhange est le chef-lieu d'un comté et d'un archiprêtré à l'Époque moderne. Cette petite ville a ensuite été le siège d'un district, d'un canton et d'une communauté de communes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune se situe au cœur du département de la Moselle, département frontalier du Luxembourg et de l’Allemagne, à 39,4 km de Metz[1], à 43,1 km de Nancy[2], à 36,5 km de Sarrebourg[3], à 36,7 km de Sarreguemines[4] et à 34,7 km de Forbach[5].

Accès[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Morhange
Harprich Vallerange
Baronville Morhange Racrange
Achain Pévange, Riche Conthil

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La ville s’est développée essentiellement en longueur, le long d’un axe principal qui s’étire au pied d’un vaste plateau de terres agricoles et de bois. Les pentes de ce plateau, avec souvent une forte déclivité, sont exposées plein sud et ont longtemps été couvertes de cultures et surtout de vergers ; elles ont été en partie urbanisées, essentiellement sous forme de maisons individuelles édifiées sur des terrains escarpés autour des quelques voies routières qui grimpent sur les hauteurs.

Au nord sur le plateau se trouvent la gare SNCF, la zone industrielle et les équipements de loisirs de l’étang de la Mutche et du site de la Claire-Forêt, ainsi que d’anciens terrains de manœuvres militaires.

Au sud s’étend une vaste plaine parsemée de petits villages, jusqu’aux hauteurs boisées en direction de Dieuze et du Parc naturel régional de Lorraine.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[6].


Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,1 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Reliée facilement par la route aux principales villes du département et de la région, la commune est également desservie par une gare ferroviaire, sur la ligne Metz – Strasbourg, située à l'extérieur de la ville et accessible par un service de navette communale.

Morhange bénéficie aussi de la proximité de la gare TGV à Louvigny et de celle de l’aéroport régional.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Morhange.

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée :

  • par la Petite Seille,
  • le ruisseau la Rotte, d'une longueur totale de 23,4 km prend sa source dans la commune et se jette dans la Nied à Vatimont, après avoir traversé 13 communes[14],[15]. C'est un affluent droit de la Nied donc un sous-affluent du Rhin par la Sarre,
  • le ruisseau le Betz, 4,9 km, affluent de la Rotte, traverse l'étang de la Mutche.
  • le ruisseau de Rode,
  • le ruisseau des Chanvres,
  • le ruisseau le Betz[Carte 1],
  • la Moselle, prend sa source au nord du territoire morhangeois.
  • la Petite Seille, d'une longueur totale de 25,5 km, prend sa source dans la commune de Racrange et se jette dans la Seille à Salonnes, après avoir traversé 15 communes[16].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Petite Seille et du ruisseau la Rotte, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Morhange est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Morhange, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[20] et 4 050 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morhange, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,9 %), zones urbanisées (17,8 %), prairies (17 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), forêts (4,9 %), eaux continentales[Note 4] (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • D'un nom de personne germanique Moricho[26] suivi du suffixe -ing/-ingen francisé en -ange.
  • Morichinga (816 et 902)[27], Morhangia (1245), Morchenges et Morehenges (1252), Mœrchinga/Moerchinga (1280), Morhanges (1329), Morchingen (1403), Meurichingen (1410), Mörchlingen (1460), Morangia (1508 environ)[28] Morhanges alias Morchingen (1594), Morchingen (XVIIe siècle), Merchingen (1645), Merchinge (XVIIe siècle), Morehange à la haute tour (1756), Morhange à la haute tour (1779)[29].
  • Annexions de 1871-1918 et 1940-1944 : Mörchingen.
  • En allemand : Moerchingen[29]. En francique lorrain : Märchinge.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'endroit comprend un site antique sur la hauteur puis un camp romain. Au Moyen Âge, Morhange appartient à une seigneurie puissante de la maison de Salm puis dépendant du duché de Lorraine.

Ancien chef-lieu d'une seigneurie du bailliage d'Allemagne, érigée plus tard en comté. La coutume de Lorraine y était suivie. Morhange était également le chef-lieu d'un archiprêtré de l'archidiaconé de Marsal, qui comprenait 42 paroisses.

Le château fort et la ville, dévastés et incendiés aux XIVe siècle-XVe siècle, furent reconstruits au pied de la colline. La bourgade a été occupée par le duc de Lorraine. Ce fut le lieu d'une bataille en 1641.

La ville devient française en 1680. Elle est rendue à la Lorraine en 1747, puis confisquée par la France en 1792.

Elle fut chef-lieu de district, de 1790 à 1795.
Le canton de Morhange, supprimé en 1802, comprenait les communes de[29] : Baronville, Brulange, Destry, Einchwiller, Harprich, Landroff, Morhange, Racrange, Rode, Suisse-Basse, Suisse-Haute et Vallerange.

Elle absorbe la commune de Rode (Rhode), le .

Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Morhange est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Morhange (Mörchingen en allemand) s'anime alors avec les troupes allemandes qui stationnent dans le bourg (construction de vastes casernes). Les collines alentour furent truffées de petits ouvrages militaires fortifiés, qui constituèrent la fameuse Muraille de Morhange.

Seigneurs de Morhange[modifier | modifier le code]

Le terre de Morhange est longtemps possession de la maison de Salm[30]. À la mort de Jacques de Salm en 1474, elle passe, avec la seigneurie de Puttelange et la moitié du comté de Salm-en-Vosges, dans la famille des Rhingraves[31].

En 1742 ou 1743, Eléonore-Henriette de Poitiers, veuve de Maximilien Bleickard achète le comté de Morhange qui passe ainsi dans la famille de Helmstadt[32]. Leur fils, Maximilien-Auguste Bleickard, comte d'Helmstatt (1728-1802), épouse en 1747 Henriette-Louise de Montmorency-Laval, cousine de Louis-Joseph de Montmorency-Laval, évêque de Metz de 1760 à 1801. Il est élu député de la noblesse du bailliage de Sarreguemines aux états généraux.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les hommes de Morhange sont contraints, comme tous les habitants de l’Empire allemand, de s'engager sous les armes. Dès le début de la guerre, la ville, adossée à des collines fortifiées par des ouvrages militaires légers, acquiert le surnom de « muraille de Morhange ». La bataille de Morhange a lieu les et . C'est un épisode de la bataille des Frontières. Les troupes françaises sont confrontées à un échec retentissant et sont décimées par l’artillerie allemande. Les armées françaises sont contraintes au repli. Au cours de la guerre, beaucoup de jeunes Morhangeois tombent sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Sujets loyaux du Kaiser, les Mosellans accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix, enfin retrouvée. Morhange redevient française après la signature de l’armistice de 1918. Les casernes sont alors occupées par une importante garnison, comptant jusqu'à trois régiments et un commandant de place ayant le grade de général.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale et le drame plus tragique de la seconde annexion par le Troisième Reich marquent longtemps les esprits. Une partie de la population est alors expulsée. De plus, les bombardements américains n'épargnent pas les civils. La commune est libérée le , six mois jour pour jour après le débarquement de Normandie[33], après de durs combats.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1953 mars 1971 Alfred Chaty   Vétérinaire
mars 1971 mars 1977 Pierre Saunal   Chef d'entreprise
mars 1977 juin 1993
(décès)
Daniel Sudan UDR puis RPR Pharmacien.Conseiller général du canton de Grostenquin (1970 → 1993)
1993 mars 2001 Norbert Massfelder DVD Enseignant
mars 2001 mai 2020 Jacques Idoux DVD Pharmacien biologiste
mai 2020 En cours Christian Stinco Sans Etiquette Directeur d'établissement médico-social

Budget et fiscalité 2022[modifier | modifier le code]

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :

  • total des produits de fonctionnement : 5 347 000 , soit 1 531  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 5 034 000 , soit 1 442  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 2 693 000 , soit 771  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 2 504 000 , soit 717  par habitant ;
  • endettement : 2 696 000 , soit 772  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 21,17 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,94 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 32,99 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 17 800 [35].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Siège de la communauté de communes du Centre mosellan de 1997 à 2016, la commune fait partie de l'Agglo Saint-Avold Centre mosellan depuis 2017, renommée par la suite Saint-Avold Synergie.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Les habitants de Morhange s'appellent des Morhangeois(e)(s)[36].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2021, la commune comptait 3 377 habitants[Note 5], en diminution de 3,07 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
1 1811 2691 0911 2581 2801 2001 2601 2481 172
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
1 0621 1091 0413 6907 6037 0847 0392 6484 034
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
2 6314 2494 6101 9805 0474 7864 4784 7244 674
1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 - -
4 4604 0503 8963 8383 4893 4263 377--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[41] :

  • Écoles maternelles et primaires sur la commune.
  • Collèges à Morhange.
  • Lycées à Dieuze, Château-Salins, Saint-Avold.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé[42] :

  • Médecins à Morhange, Bénestroff, Grostenquin, Dieuze.
  • Pharmacies à Morhange, Grostenquin, Dieuze, Château-Salins.
  • Hôpitaux à Morhange, Dieuze, Château-Salins.

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Culte catholique, Communauté de paroisses Notre-Dame du Feu de Morhange et de la Source de l'Albe[43], Diocèse de Metz[44].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

L’union des commerçants, à l’initiative de l’artiste Paul Schnebelen, expose avec l’aide de bénévoles, tous les ans pour les fêtes de Noël, un village d’automates de plus en plus grand (étapes de la construction d’un cheval de bois, « la pâtisserie », sapin de noël mécanique, etc.) ainsi qu’un village médiéval. Un défilé d’« objets roulants non identifiés » est organisé pour la Saint-Nicolas (en 2008 saint Nicolas arrive en soucoupe volante).

L'UCAME l'Union des Commerçants et Artisans - Morhange et Environs s'occupe de la majorité des manifestations de la ville (fête de la musique, happy retro day, la brocante).

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Culture et élevage associés[45].
  • Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
  • Élevage d'autres animaux.
  • Élevage d'autres bovins et de buffles.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services[46].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Traces d’une canalisation romaine.
  • Traces de trois châteaux détruits aux XVIIIe siècle et XIXe siècle :
    • vieux château, ou « château d’en haut », construit au XIIIe siècle pour Henri IV, comte de Salm. Détruit, on en utilisa les pierres pour la construction de l’église en 1749 ;
    • château bas, ou « château d’en bas », château édifié fin XVIe siècle par les Rhingraves de Salm, tombé progressivement en ruine. Il ne fut plus remis en état ;
    • château neuf, construit en 1768-1769 en face du château des Rhingraves. Aménagé en hôpital à la Révolution.
  • Maison dite du Bailli, 10 rue Saint-Pierre, inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [47].
  • Moulin de Rode.
  • Plan d’eau de la Mutche (activités nautiques).
  • Croix de franchise, dont l'origine remonte à 1345.
  • Casernes.
  • L'ancien four à briques de la Claire Forêt[48].
  • Ancien tribunal.
  • Ancien hôpital Sainte-Barbara.
  • Monuments commémoratifs :
Monument aux morts[49] : Conflits commémorés : 1914-1918[50] - 1939-1945 - Indochine (1946-1954) - AFN-Algérie (1954-1962).
Cimetière israélite[51], rue des Jardins créé en 1850.
Le monument souvenir de la bataille de Morhange[52].
Cimetière militaire allemand du Hellenwald.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, reconstruite au XVe siècle, entièrement restaurée en 1889. Elle possède une longue nef de 7 travées et abrite une Vierge à l'Enfant du XIVe siècle, une statue de sainte Barbe du XVe siècle, un retable du XVe siècle aux armes des maisons de Salm et de Joinville-Bonney, une cloche hosanna de 1501, ainsi qu'une chaire offerte par le duc de Bade. L'église est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [53],[54],[55].
  • Chapelle de Rodé[56].
  • Église luthérienne, rue de Montmorency construite entre 1893 et 1895, désaffectée en 2003[57].
  • Salle du Royaume, avenue du Parc Clemenceau.
  • Ancienne synagogue, construite en 1864 et détruite en 1940 par les nazis, elle était située rue de l'Église où une plaque commémorative rappelle son souvenir[58].
  • Grotte de Lourdes, réplique de l'originale, elle est située rue Saint-Pierre, à gauche du groupe scolaire Jeanne-d'Arc.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Christophe de Brem (1670-1747), garde-scel du tabellionnage de Morhange de 1691 à 1716, procureur d'office, « receveur et intéressé dans les fermes des domaines de Morhange » (1721), conseiller-secrétaire des commandements et finances de Son Altesse Royale au bailliage d'Allemagne (1730), né et mort à Morhange. Il est anobli par le duc Léopold Ier 19 octobre 1725 (« d'azur à trois annelets d'or posés 2 et 1, au chef d'argent chargé de deux étoiles d'azur »)[59].
  • Annemarie von Gabain (1901-1993), turcologue allemande, née à Morhange.
  • Hans-Joachim Kahler (1908-2000), général allemand de la Seconde Guerre mondiale, né à Morhange.
  • Kurt Fett (1910-1980), officier supérieur allemand, membre de la Communauté européenne de défense (1951-1955), né à Morhange.
  • Hamid Aït Amara (1935-2009), universitaire algérien, juriste, économiste, sociologue, né à Morhange.
  • Hélène Zannier (1972-), députée de la 7e circonscription de la Moselle, directrice générale des services de la ville de Morhange.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Morhange (Moselle) Blason
D'azur au monde croiseté d'or, cintré et cerclé de sable[60].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Morhange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distance orthodromique de Morhange à Metz sur le site Lion1906 de Lionel Delavrre, consulté le 20 octobre 2013
  2. Distance orthodromique de Morhange à Nancy sur le site Lion1906 de Lionel Delavrre, consulté le 20 octobre 2013
  3. Distance orthodromique de Morhange à Sarrebourg sur le site Lion1906 de Lionel Delavrre, consulté le 20 octobre 2013
  4. Distance orthodromique de Morhange à Sarreguemines sur le site Lion1906 de Lionel Delavrre, consulté le 20 octobre 2013
  5. Distance orthodromique de Morhange à Forbach sur le site Lion1906 de Lionel Delavrre, consulté le 20 octobre 2013
  6. Informations sur les risques naturels et technologiques
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Morhange et Rodalbe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. Sandre, « le ruisseau la Rotte »
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  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Établissements d'enseignements
  42. Professionnels et établissements de santé
  43. Communauté de paroisses Notre-Dame du Feu de Morhange et de la Source de l'Albe
  44. Archiprêtré de Morhange
  45. Annuaire Agriculture, sylviculture et pêche
  46. Le cadre de vie des Territoires
  47. « Maison dite du Bailli », notice no PA00125539, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. L'ancien four à briques de la Claire Forêt
  49. Monument aux morts
  50. Conflits commémorés 1914-18
  51. Cimetière israélite de Morhange
  52. Le monument souvenir de la bataille de Morhange
  53. « Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no PA00106924, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. L'église St Pierre et St Paul de Morhange - l'intérieur
  55. L'église St Pierre et St Paul de Morhange - l'extérieur
  56. La chapelle de Rodé
  57. Le lieu et son histoire : un temple de garnison, soutien de la Fondation du patrimoine
  58. Ancienne synagogue de Morhange
  59. Organe des Sociétés savantes de la Moselle, « Une alliance des Choumert : les de Brem », Les Cahiers lorrains,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  60. L'Armorial des Villes et Villages de France